C’est avec plaisir que je partage avec vous ma dernière lecture de l’auteur Jean-Charles Juster, ethnologue de formation et pratiquant les arts martiaux depuis plus de 25 ans.
KOBUDO ou quand la presse mettait à l’honneur les arts martiaux okinawanais
Tombés dans l’oubli, ces articles de presse du Okinawa Taimusu, refond surfacent grace à la traduction de Jean-Charles. On connait un peu l’histoire des années 60 des arts okinawanais, mais très peu d’écris existes. Surtout des histoires d’anciens qui racontent ces moment, probablement embellie par les années. Une mine d’informations est disponible : des articles de presse datant de cette époque mais jusque là, jamais traduit en français. C’est pour notre plus grand bonheur que l’auteur c’est attelé à la tache pour nous proposer ces articles dans la langue de Molière.
Jean-Charles à rassemblé ces 18 articles en trois groupes :
- Les spécialistes du karaté
- Les maîtres de combat à mains nues et du combat armé
- Les experts de Kobudo
A la suite de ces 3 groupes, l’auteur laisse un commentaire afin d’apporter des approfondissements qui sont en général tout aussi intéressant que les articles.
On retrouves des articles sur les experts et maîtres suivants : Shinjô, Nakamura, Kaneshima, Tamara, Uchima, Soken, Higa, Kyan, Naikaima, Kima, Irei, Chinen, Shiroma, Nohara, Ishikawa…
Je conseille à tous les fans d’arts martiaux okinawanais de découvrir ces articles d’un autre temps. Un éclairage intéressant qui mérite que l’on s’y intéresse.
Pour savoir où l’on veut aller, il est important de savoir d’où l’on vient.
Bonne lecture à tous
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Extrait choisis :
25 novembre 1961
Kyan : La volonté de transmettre à la jeune génération
[…] « Dans n’importe quel pays, on trouve des arts martiaux destinés à la défense du peuple. Toutefois, les sai okinawanais ne visent pas à l’auto-défense en tuant l’adversaire, comme dans les arts de combat du monde entier, mais ont pour but de le contenir sans lui causer de mal. Voilà une idée à la signification profonde et indescriptible. Le fait que les tridents courts okinawanais transforment le corps en arme en le façonnant est le symbole d’une conception pacifique », déclare-t-il tout en maniant avec vitesse ses sai qui font de lui une arme, et en démontrant des gestes vifs. La variation de ses mouvements de poignets est particulièrement remarquable, et on frisonne à l’idée que d’une maladresse il fasse voler ses tridents sur le côté. Il ne les a pourtant jamais laissé tomber depuis qu’il s’y exerce. L’idée qui veut que le trident court forme l’homme est merveilleuse, on le manipule avec aisance des cinq doigts afin d’en faire une technique de combat. « Je voudrais transformer les tridents courts et les bâtons de nos îles en des instruments de gymnastique et les inclure dans le programme d’éducation physique scolaire. […] »
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